5 days ago
L'édito de Laurent Louët : Fan de... Sting
FIDÈLE AU POSTE - Amoureux de la culture française, le chanteur sera bientôt à l'affiche du film Kaamelott, inspiré de la série créée pour M6.
« Sting » n'est pas son vrai patronyme. Juste un surnom donné par un pote tromboniste à la fin des années 1970 lorsqu'ils jouaient du jazz ensemble dans les pubs de Newcastle. Rapport à un pull rayé jaune et noir, façon guêpe, et à la piqure suggérée au public…
Né dans le nord-est de l'Angleterre, Gordon Matthew Thomas Sumner enseignait à l'école élémentaire de Cramlington. Un demi-siècle plus tard, sa silhouette de maître n'a pas changé. Et on peut affirmer sans se tromper que le beau gosse ne fait toujours pas son âge malgré les années qui passent : il fêtera ses 74 ans le 2 octobre prochain.
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« Rooo-xaaaanne… You don't have to put on the red light… » Reviennent à l'esprit les paroles du premier tube de The Police. Mythique. Et les images du clip qui révèlent ce bassiste blond aux yeux de braise, à la fois rocker et fils idéal. Sa voix aiguë crie le désespoir d'une femme dans la nuit, calée entre les frappes du batteur Stewart Copeland et les riffs du guitariste Andy Summers. Des instants de grâce et des notes inoubliables. Éternelle jeunesse. Père de six enfants, Sting est un amoureux de la France : il y possède une maison à Senlis, dans l'Oise. Entre ses omoplates, le chanteur a fait tatouer le labyrinthe de la cathédrale Notre-Dame de Chartres, une figure géométrique circulaire, chemin symbolique où l'homme part à la rencontre de Dieu. Et on l'adore, pas seulement pour sa musique en groupe puis en solo, mais aussi pour ses talents d'acteur démontrés dans Dune, de Ridley Scott, Et bientôt renouvelés dans Kaamelott, le film inspiré par la série d'Alexandre Astier pour M6. Juste « Fan de… Sting ».